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Compte-rendu de notre première rencontre citoyenne |
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Samedi 12 octobre dernier, nous avons initié un cycle de rencontres citoyennes en vue de préparer les prochaines élections municipales. Pour débuter cette série, nos échanges se sont portés sur les déchets, leur collecte et leur réduction.
| Collecte |
Nous avons évoqué le nouveau mode de ramassage sur la CMB mis en place début 2024 et ses aspects positifs au niveau de la propreté, des effets bénéfiques de la marche pour accéder à ces containers, des rencontres occasionnées autour des points d’apport volontaires et de la réduction probable des coûts.
Ensuite, nos échanges ont porté sur l’incompréhension quant à l’hétérogénéité du ramassage sur le territoire, le souci pour apporter ses déchets au point d’apport volontaire (personnes âgées, en situation de handicap…) mais aussi le problème lié au fait qu’il faut insérer les déchets recyclables un par un dans le container (long et parfois pénible : boite de conserve coupante, sale…).
| Nous avons ainsi retenu les propositions suivantes : |
A- Favoriser les containers enterrés (comme à Claire Fontaine Tourville ou encore Agon-Coutainville) mais avec une répartition judicieuse sur les lieux de vie ou de passage et avec une densité suffisante (actuellement, nombre de containers parfois insuffisants).
B- Au sein des différents quartiers et bourgs, poursuivre les échanges sur les emplacements de ces containers.
C- Avoir des containers poubelles en adéquation avec les volumes traités.
D- Envisager la possibilité de mettre un sac (jaune, lui-même recyclable) de déchets recyclables dans le container (ouverture suffisamment grande).
E- Envisager les problématiques de stockage / pré-tri dans les logements.
F- Proposer une option de collecte en porte à porte pour les personnes ayant des difficultés de mobilité ou de port de charges lourdes.
G- Se tourner vers un mobilier urbain (poubelles de rue) plus accessible et permettant le tri.
H- Gagner en transparence sur la présentation des coûts de gestion de tous les services déchets (cf. collecte OM et leur traitement, collecte sélective et le tri, déchetterie) qui sont de plus en plus élevés.
I- Débattre des taxes pour l’enlèvement des ordures ménagères : participer en fonction de ses moyens et/ou participer en fonction des quantités de déchets produites ?
Pour ne pas glisser d’avantage vers la sous-traitance, nous réaffirmons la nécessité de réfléchir à des solutions à proximité (département ? centre-Manche ?), pour le traitement de ces déchets collectés ( Normantri à Colombelles pose la question du transport !).
Le débat reste ouvert et nous proposons de nous référer à ce qu’il se fait dans certaines villes pionnières dans la gestion des déchets.
| Réduction |
Comme pour la collecte, il nous semble indispensable de renforcer la prévention, la formation, l’information à destination de la population, des commerçants, des élus, en mobilisant les associations locales impliquées sur cet objet.
D’où une réflexion sur nos modes de consommations au sens large
| En vue d’une action globale de réduction des déchets, nous avons émis les propositions suivantes : |
J- Pour les déchets verts, encourager broyage et compostage, ce qui permet de réduire les déchets à traiter par la collectivité, mais attention, la règle (gérer chez soi) ne doit pas avoir d’effet pervers : je coupe mes arbres, je bétonne mes haies…
K- S’appuyer sur les pratiques de certaines municipalités (comme Regnéville) qui proposent un champs dédié à ces déchets verts.
L- Proposer une charte ou un label pour les commerçants, afin de tendre vers un modèle plus vertueux, il s’agît de co-construire, de façon évolutive, ce qui peut être mis en place ou modifié, amélioré.
M- Sur les marchés, comme ce qui a été fait pendant Jazz sous les Pommiers avec la société Bloop, tendre vers le non jetable et donc favoriser la consigne.
N- Aider les commerçants dans le matériel de consigne et autres permettant la réduction des déchets ;
O- Favoriser, impulser l’implantation d’un atelier de lavage des consignes ;
P- Proposer des campagnes d’utilisation de matériel, comme les carafes avec charbons filtrants et/ou gourdes, en proposant un tarif attractif ou gratuit.
Q- Développer des partenariats en s’appuyant sur l’existant (ex : avec l’ESAT qui assure la gestion et le lavage de gobelets réutilisables).
R- Agir sur les cantines scolaires, EPHAD, Foyers… en favorisant le fait maison (suppression des pots plastiques des yaourts, favoriser le local…) ;
S- favoriser la relocalisation des productions et des transformations (ex : l’on ne trouve que très peu de compote de pomme provenant de notre territoire).
T- Amplifier la campagne « stop pub » pour minimiser encore les prospectus publicitaires.
Bien évidemment, les industriels ont leur part de changements à opérer, l’action de la collectivité doit soutenir la possibilité de choisir, avec des conditions d’accessibilités géographique, physique et financière (peut-être à préciser ?).
L’ensemble de nos échanges ont tenu a rappelé la responsabilité et l’exemplarité qui incombait à la collectivité. C’est elle qui doit impulser la recherche d’équilibre entre les différents acteurs autour de la gestion des déchets et de leur diminution.
Garder en tête que la nécessaire responsabilisation de chacun doit être aidée, organisée, soutenue par la collectivité.
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Prochaine rencontre citoyenne : Samedi 30 novembre 10H à la mairie « les mobilités sur notre territoire » |