Comme promis… le « mot à mot » de la question en conseil municipal, sur le container enterré du théâtre.

Question diverse du 14-11-2024

Retranscription mot à mot :


 

– Monsieur le Maire :

Je souhaitais également aborder les conteneurs enterrés, avec une bonne nouvelle : les
travaux vont commencer d’ici une quinzaine de jours. Puisque ce sujet a fait couler beaucoup d’encre, je voulais également évoquer le conteneur enterré devant le théâtre. Je laisse Corinne vous donner quelques éléments.

– Madame CLEMENT :

Je pense qu’il est important d’évoquer ce sujet aujourd’hui puisque nous avons eu beau échanger des e-mails avec Jean-Michel et le groupe Alternatives, des échanges se tiennent également par voie de presse. Je voulais revenir sur la délibération que nous avons
passée en juillet dernier.
Dans la presse, il est dit que vous n’étiez pas au courant, Jean-Michel, que vous votiez pour les huit points de regroupement de l’hyper centre. Si je reprends la délibération, il est indiqué « aménagement de conteneurs enterrés dans l’hyper centre : convention de délégation temporaire de maîtrise d’ouvrage ».

Dans mes propos, il a bien été dit, et c’était aussi écrit dans la délibération, que nous
confirmerons les huit points de regroupement hormis celui de la place De Gaulle, qui sera
transféré devant le théâtre. Ce vote a été fait à l’unanimité, sans aucune question, sans aucune suggestion de votre part. Je suis plutôt étonné qu’au moment où nous allons engager les travaux, vous revenez sur ce point.

J’ajoute que, et nous en avons échangé par e-mail également, nous n’avons pas dit : nous
allons le faire devant le théâtre au niveau de la place De Gaulle. Nous ne pouvions pas rester sur la place De Gaulle, lieu actuel du point de regroupement, puisque nous avons vu, en faisant une recherche souterraine, qu’il y avait tous les réseaux sur toute la place De Gaulle.
Nous avons évidemment cherché plusieurs endroits possibles autour de cette place, puisque ce point est un point très accessible pour population avoisinante. On nous a toujours dit qu’il était bien parce qu’il n’est pas nécessaire de descendre de monter et qu’il est facilement accessible regard des problématiques de mobilité de certains.

Nous avons fait trois propositions à l’Architecte des Bâtiments de France. Je vous rappelle que pour chaque mobilier urbain que nous mettons dans notre ville, nous devons demander l’accord de l’Architecte des Bâtiments de France.
Il y avait donc trois propositions, comme cela a été précisé en réunion publique. Je vous
rappelle que nous avons aussi fait une réunion publique avec les habitants et les commerçants qui sont concernés par les différents points. Nous avions aussi rencontré Denis Lebas, qui n’avait pas pu participer à cette réunion publique, pour lui dire exactement ce qu’il en était.
Trois points avaient donc été proposés. Le plan retenu par l’Architecte des Bâtiments de France est bien celui qui est situé devant le théâtre. Elle considère qu’un équipement comme celui-ci constitue un mobilier urbain.
Je suis quand même étonnée, après tous ces échanges d’e-mails, que ce point soit remis en
question et que cela arrive par voie de presse. Je remercie la presse de m’avoir donné un droit de parole et de réponse suite à vos propos. Sachez que nous avons tout fait pour l’installer dans le point qui paraissait le plus accessible et le moins contraignant pour le camion de collecte. Malheureusement, il n’y a pas 36 endroits pour installer les conteneurs enterrés.
J’ajoute que vous vous questionnez sur ce point du théâtre, mais je suis étonnée que dans ce cas vous ne vous questionniez pas sur l’ensemble des autres points. À côté des autres points, nous avons quand même des habitants et des commerçants qui sont beaucoup plus concernés que devant le théâtre. C’est le point où on a moins de commerçants et de populations autour.

– Monsieur MASSON :

Je ne sais pas si c’est l’heure d’engager le débat.

– Madame CLEMENT :

Je suis désolée Jean-Michel, mais je pense que c’est ici que nous devons engager le débat. Je regrette que nous passions par voie d’e-mails et par voie de presse pour engager ce type de débat.

– Monsieur MASSON :

D’accord. On va donc débattre. La délibération dont il est question portait sur une convention de maîtrise d’ouvrage. Nous recevons les convocations et les ordres du jour cinq jours avant le conseil municipal. En général, quand on voit une délégation de maîtrise d’ouvrage, on se dit : pourquoi voter contre une délégation de maîtrise d’ouvrage ?

Demander à une entreprise de faire des travaux, nous on passe assez rapidement sur ces
délibérations pour se concentrer sur d’autres délibérations. C’est vrai que dans la délibération, que j’ai sous les yeux, il y a une ligne qui dit que les conteneurs situés sur la place De Gaulle seront placés devant le théâtre. On n’imaginait absolument pas qu’ils puissent être juste devant le théâtre. Ça ne nous semble pas une bonne idée.

On n’a pas réagi le jour de la délibération. On a voté comme votent 90 % des délibérations.

On s’est demandé s’il serait possible d’envisager un autre emplacement. On t’a effectivement écrit par e-mail, on a écrit à M. Bourdin par e-mail pour dire que cet emplacement ne nous semblait pas adapté. Tu nous as répondu.
On t’a proposé de nous rencontrer sur place pour envisager d’autres emplacements, par
exemple place Milon. Ta réponse, « je ne vois pas l’intérêt de nous rencontrer », nous un peu choqués. De la part d’une adjointe à la démocratie participative, commencer la réponse en disant « je ne vois pas l’intérêt de nous rencontrer »… après tu développes, bien sûr, mais…

Quant à l’argument disant que les travaux seront engagés rapidement, qu’ils ont été votés, il y a plein de décisions qui ont été arrêtées. Je pense à la réfection du marché couvert. Elle était engagée, mais elle a été momentanément stoppée.
Ce n’était pas du tout agressif de notre part. C’était juste pour nous rencontrer et voir si
d’autres possibilités pouvaient être envisagées. Il y a une fin de non-recevoir. Nous tenions à ce que ce soit écrit dans les journaux, à en faire état dans les journaux parce qu’on pense que c’est quelque chose d’important.

– Monsieur le Maire :

Je pense qu’elle le développe. Les premières phrases sont peut-être un peu brutales, mais après elle explique. Ce qu’il faut savoir, Jean-Michel, c’est que ce travail a été fait. Nous l’avons fait pendant des semaines et des mois. Nous avons désespérément cherché un autre endroit.
Je peux peut-être mettre à contribution Jean-Charles ou Christophe pour apporter des
compléments techniques, parce que ce qui nous bloque, c’est essentiellement la technique et cette isométrie, la distance à laquelle ce conteneur doit se trouver par rapport aux habitations, sachant qu’on a aussi un calcul de distance à respecter.
Ce n’est pas une lubie de mettre des conteneurs devant le théâtre. Ça nous est parvenu comme ça, tout d’un coup. C’est bien parce qu’on a exclu toutes les autres possibilités et que parmi les choix qui restaient, celui-ci a été validé par l’ABF que nous avons fini par prendre cette décision.

– Monsieur PERRUAUX :

Pour confirmer ce que dit M. le Maire et ce que disait Corinne, j’irai même encore plus loin, parce que Corinne était assez modeste en disant qu’on a étudié trois solutions. Pour vous donner la réalité, on a étudié huit solutions pour cet emplacement.
[…]

– Monsieur le Maire :

Et je conclurai en disant qu’il y a quelques années, je suis allé à Saumur,
qui est une ville magnifique en son cœur historique. Eh bien il y a des conteneurs enterrés
devant des bâtiments somptueux et emblématiques, et cela ne gêne personne. Ce sera ma
conclusion, si vous le voulez bien.

– Madame CLEMENT :

J’ajoute qu’en ce qui concerne la démocratie participative, je n’ai jamais dit que je faisais de la démocratie participative sur les conteneurs enterrés. Pourquoi ? Comme on vient de le dire, c’est un sujet très réglementé et très complexe d’un point de vue technique.
Je ne vais pas aller demander à toute la population du cœur de ville si les uns préféreraient
des bacs à roulettes et si les autres préféreraient autre chose. Il est impossible de faire de la
démocratie participative sur ce type de sujet.
Je ne me suis jamais vantée de faire de la démocratie participative sur ce sujet. Relisez le
dernier Chabada : on parle de démocratie participative avec des groupes d’habitants sur
certaines thématiques. Il n’y a jamais la gestion des déchets, sachant qu’on n’a pas du tout la compétence.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *