Groupe de travail sur les marchés 12-08-2020

Pour Coutances demain  : D. Rouxel, D. Lefèvre, C. Clément
Pour Coutances à coeur : JM . Cousin
Pour Alternatives : JM Masson

Introduction

Lors du conseil municipal du 16 juillet dernier, le maire a proposé l’organisation d’un groupe de travail sur les marchés Coutançais.
Tout d’abord précisons que ce groupe de travail, s’il paraît évident pour beaucoup, nécessite d’en préciser l’objectif poursuivi :

A notre sens :

• Le marché du samedi, bien que relativement petit (5 commerçants) , répond à une véritable demande principalement d’habitants de Coutances.
• Le marché bio du mardi répond lui aussi à une demande d’une population sensible à ces produits. Peut-on envisager le développer ?
• Le marché du jeudi, bien avant la Covid était moribond. Seules les personnes ne travaillant pas le jeudi matin peuvent y aller (retraités notamment, beaucoup des alentours de Coutances). Il est éclaté (salle Marcel Hélie, place De Gaulle, rue Foch et place de la poissonnerie) et ferme très rapidement parfois avant midi.
• Le marché du quartier Claires-fontaines périclite. Très peu de stands et donc très peu de clients dans un lieu peu visible.

La question sans doute prioritaire s’impose : comment redynamiser le marché du jeudi et celui de Claires-fontaines ? Nombre de commerçants, information-incitation auprès des habitants, lieu, horaires, animations …

Réunion

Avant même d’évoquer le pourquoi de ce groupe de travail, la question du lieu du marché le samedi mais surtout le jeudi est centrale (suite à la Covid, les marchés (excepté CF) ont lieu sur le parvis).

Une première intervention présente les brèves de comptoir, glanées sur place :

• sentiments partagés sur le lieu aussi bien chez les commerçants que les clients.
• Difficulté de stationner auprès du parvis
• les commerçants bio souhaitent revenir place de la poissonnerie très vite
• l’été 10 déballeurs non-alimentaires sont refusés le jeudi ! (quel rôle pour la placeuse?)
• Problème lié aux fumées des grilleurs
• enfin constat que ce n’est pas la même population touchée…

Je suis intervenu pour dire

• que nous avions le sentiment que beaucoup (commerçants et clients) souhaitent laisser le marché sur le parvis, avec peut-être une nuance entre été et hiver.
• Qu’il fallait peut-être envisager un horaire le jeudi jusqu’à 14H ?
• Qu’on oubliait CF dans cet état des lieux : nécessité d’informer et d’aider la population sur ce type d’achats, sur la cuisine de ces produits etc. Mais ce ne semble pas être la même préoccupation pour la mairie actuellement :  c’est un autre problème.

Autres réactions

La question est posée de faire grossir le marché du samedi plutôt que celui du jeudi.
J’ai exprimé mon scepticisme sur cette option, St-Lô et Agon proposant un marché le samedi et Hauteville sur mer le dimanche.

Il est expliqué qu’ une réunion avec les commerçants (concertation?) a été tentée il y a 10 ans sans succès.
Je suis intervenu pour que l’on persiste dans une démarche de démocratie participative (si on veut enrayer l’abstention) :

• où l’on fait se rencontrer tous les points de vue,
• dans l’optique d’un consensus.
• Une première rencontre pour présenter la démarche (voir Kingersheim) me paraissant judicieuse.
  Ce genre de « réunionite » n’a pas été retenu.

Un questionnaire (contenu ?) sera distribué aux commerçants (sédentaires et non) et aux clients.
Pour informer, il y aura un article de presse et peut-être un stand sur le marché.
Un questionnaire va nous être proposé mais nous pouvons (devons) y contribuer.

A mon avis il faut être très vigilants sur ce questionnaire car les questions fermées risquent de donner des résultats sur lesquels il sera difficile d’évoluer. Par exemple si rapidement 75 % des réponses sont pour un marché sur le parvis, 25 % risquent d’être d’office mécontents.

Nous ne sommes pas réellement dans une démarche de conseil participatif que nous avons revendiquée. Peu, voire pas de rencontre entre les acteurs, une échéance à court terme, et l’importance du vote final…

Une affaire à suivre. N’hésitez pas à réagir.

Jean-Michel