Peu de sujets à enjeu majeur lors de ce conseil de « rentrée ».
La situation financière de notre collectivité reste particulièrement complexe et fragile. En introduction de séance, le président a évoqué longuement la nécessité, après la création de la CMB en 2017, de remettre tout à plat, d’effectuer un nouveau départ, de « passer du solitaire au solidaire ».
La question des compétences à la charge de la communauté de communes est de nouveau soulevée.
Une grande réunion des états généraux du sport sur la CMB est prévue prochainement (un temps avec les présidents de clubs, un temps avec les élus).A l’issue de cette rencontre (où sera débattue la compétence sport), la CMB organisera un groupe de travail sur l’avenir de la CMB : quelles compétences retenir ?
Lors de la délibération sur la Répartition du fonds de péréquation communal et intercommunal (FPIC) (façon dont nous partageons la dotation financière entre communauté et communes), le vice-président a de nouveau évoqué la fragilité du budget de la CMB :
- pas de réponse des services de l’état, à la demande de compensation de fin de la taxe d’habitation (il manque de l’ordre de 50000€ !)
- inquiétude sur le projet de loi de finance 2023 de l’état qui prévoit une baisse des dotations aux collectivités territoriales.
- la question des compétences de la CMB est de nouveau évoquée
Je suis intervenu pour préciser que le service rendu aux citoyens est essentiel : mettre son enfant à la crèche, utiliser une piste cyclable, proposer à son enfant une scolarisation de qualité…
Son financement qu’il soit à la charge de l’état, de la CMB ou de la commune pose avant tout la question du réel partage des richesses dans notre pays où le PIB (produit intérieur brut = richesses produites) augmente d’année en année…
Grand silence !
A noter :
Déchets
2-Arrêt de la collecte en porte à porte des déchets de jardinage
Il est proposé au Conseil de décider mettre fin à la prestation de collecte en porte à porte des déchets de jardinage à Agon-Coutainville et Gouville-sur-mer (commune historique) le 31 décembre 2022.
Si Agon-Coutainville est favorable à cette décision, ce n’est pas le cas de la municipalité de Gouville dont les élus ont voté contre en conseil communautaire