Compte-rendu du conseil municipal du 30 novembre 2023 : du chabada mais plus de blabla ?

Ordre du jour disponible ici

1 – Élection d’un adjoint au Maire
L’adjoint à la communication a démissionné. Il a été remplacé par un membre de la majorité municipale. 7 élus se sont abstenus sur ce vote, dont les 3 d’Alternatives (et l’on peut supposer 2 de Coutances à Coeur?).
C’est un deuxième adjoint qui démissionne.

Nous sommes intervenus à plusieurs reprises.

4 – Acquisition de parcelles appartenant à Monsieur Janson
Un particulier va céder des parcelles dans la vallée du Bulsard. Aucun aménagement n’est prévu par la municipalité sur cette zone de 2 hectares environ. « Mais c’est mieux que de voir des vaches pâturer » précise un adjoint.

5 – Cession de biens « Vaudon »
Un hébergement d’urgence et une salle de réunion sont vendus à Coutances. Cela nous surprend. Ce logement comportait des défauts, certes, mais cela fait tout de même une perte sèche pour les personnes en difficulté.
Aucun acheteur n’est pour l’instant envisagé.

6 – Modification du tarif des branchements au réseau de collecte des eaux usées
Le raccordement des particuliers au réseau d’évacuation des eaux usées passe de 1750 euros à 3000 euros. L’accès à l’eau comme son évacuation devrait être un droit et dépendre d’un service public, car c’est un besoin humain fondamental. Nous n’avons pas eu de justification d’une telle augmentation auprès de la mairie si ce n’est que « ce n’est pas à la collectivité de payer pour les particuliers ». Or, une partie du raccordement est déjà payée par la mairie puisqu’en moyenne un raccordement coute 5700 euros. Nous avons voté contre l’augmentation.

Question diverses :

Mairie :
Pour la mairie, il « faut dépasser les querelles de clocher » et se serrer les coudes. Si la clinique disparait, ce qui pourrait arriver si le tribunal de commerce le juge ainsi, il est évident que le service à la population baissera.
(Précision : ce 1er décembre, le tribunal a annoncé que les cliniques du centre Manche vont être, de nouveau, en redressement judiciaire)
Pour nous, se pose le même problème de frontière entre le service public et le privé.
La clinique est une entreprise dont les actionnaires ne sont pas des agents publics mais des particuliers dont l’objectif est de garantir voire d’augmenter les capitaux qu’ils ont investis.

Aussi, qui paiera quoi ? La mairie ? L’actionnaire ? Quelles garanties attendre d’investisseurs dont l’objectif est la rentabilité ? Il existe un service public : l’hôpital, payé par l’impôt. Il serait plus rationnel de renforcer ce pôle plutôt que d’appeler à une solidarité qui n’ira que dans un sens.

Alternatives 1
Nous avons critiqué la restriction de notre droit d’expression dans la nouvelle revue municipale « Chabada ». On passe à 800 caractères… soit environ 140 mots… soit 14 lignes manuscrites, soit 8 lignes sur traitement de texte. « Chabada » serait-il contre notre blabla ? En tout cas, l’expression démocratique n’est pas dans l’air du temps.

Alternatives 2
A propos de la cantine du FJT, on peut dresser le même constat d’absence de débat démocratique. Le groupe de travail ne s’est réuni qu’une seule fois pour un exposé sur l’intérêt «évident » des cuisines collectives à plus de 1500 repas/jour !
On a appris à ce conseil que les entrées seraient confectionnées dans la salle du restaurant (?). L’ancienne cuisine servira uniquement pour la vaisselle. Il n’y aura donc finalement pas eu de large concertation sur ce projet. Réunir le comité de quartier, des citoyens, c’est certainement très compliqué…

Alternatives 3
Nous avons demandé où en était l’étude de 120 000 euros pour la rénovation de la Compagnie des Fromages. L’adjoint aux finances s’est d’abord esclaffé en disant qu’il s’agissait plutôt de 12000€, puis a tergiversé pour qu’au final, le maire annonce que l’étude était arrêtée car très vite les sommes à envisager pour détruire les locaux de l’ex-fromagerie s’élevaient à 5 M€. Pour les projets à venir, cela n’est pas de la compétence de la mairie mais de la communauté de communes. C’est bien pratique de se réfugier derrière la communauté de communes dont il est lui-même vice-président. On n’en saura donc pas plus.

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